Dans les articles de ce blog, je me suis aperçu que j'évoque le prix de l'eau moyen en France, en Gironde, les consommations par poste (douche, toilette...) mais finalement, chaque jour quand on fait un geste qui fait consommer de l'eau, combien ça coûte?

Combien coûte un bain, une douche, une chasse d'eau...?  

Après avoir lu cet article, vous ne tirerez plus la chasse de la même façon!

Une douche de 5 minutes, c'est 80 litres d'eau selon l'Ademe! Selon moi, cela fait presque 30 cents chaque douche*!

La douche, dans ces conditions, représente donc plus de 100 € par an et par personne!

Alors, n'oubliez pas de fermer l'eau quand vous vous savonnez!

Pour les ados (et pas seulement!) qui passe 1/2 heure sous la douche (et je reconnais que c'est agréable), la facture s'élève à 1,74€!

Un bain (200 litres) coûte 72 cents.

La chasse d'eau, toujours selon l'ADEME, c'est 30 litres par jour et par personne: 11 cents par jour et par personne!

Une vaisselle de 10 minutes sans couper l'eau: 44 cents! (si vous n'avez pas installé d'équipements hydro-économes sur vos robinets) **

En résumé, si une personne prend une douche par jour (106€) au lieu d'un bain par jour (265€) pendant un an, elle économisera près de 160€ par an!

A cela, il faut ajouter le coût du chauffage de l'eau qui réduit dans les mêmes proportions que le pourcentage d'eau économisée. Comptez en moyenne la moitié de l'économie d'eau soit 80€ d'énergie économisée pour l'exemple de la douche ci-dessus.

Si j'ajoute à cela que 9 pays (toujours selon l'ADEME) se partagent 60% des ressources en eau potable du monde et qu'un habitant du désert consomme 5 à 20 litres d'eau par jour. Cela donne envie de faire baisser la consommation d'eau moyenne des français qui s'èlève à 55 000 litres par an et par personne.

Donc on revient immédiatement sur la page d'accueil pour m'envoyer un mail dans l'onglet CONTACT (en haut à gauche) pour que je vous aide à réduire vos consommations d'eau.

* pour les matheux, mon calcul est le suivant: 3,63 € (prix du m3 -soit 1000 litres d'eau- en Gironde, assez proche de la moyenne française mais vous pouvez prendre votre facture pour vérifier votre prix de l'eau et refaire simplement les calculs adaptés à votre cas particulier) divisé par mille (on obtient le prix au litre) multiplé par 80

** idem que précemment mais on multiplie par 120 (10 minutes x 12 litres à la minute)

On le sait, les pesticides utilisés en trop grandes quantités polluent nos lacs, rivières et eaux souterraines et se retrouvent même, à des seuils inférieurs aux limites autorisées (ces seuils ont été doublés par le précédent gouvernement car ils étaient trop souvent dépassés mais cela fera l'objet d'un prochain article) dans l'eau du robinet.

Heureusement il y a eu le Grenelle de l'environnement!

Il visait une réduction de moitié, si possible (tiens, tiens...), de l'usage des pesticides d'ici à 2018.

En 2011, le marché des produits phytosanitaires (autrement dit les pesticides) a encore progressé de 2,5%!

Le plan Ecophyto est en train d'être revu et l'une des 5 mesures mises en place devrait être  la création d'une fiscalité spécifique concernant les produits phytosanitaires pour encourager l'usage des produits vertueux et réduire l'usage des pesticides.

La Garonne subit un déficit de pluie considérable et les nappes phréatiques qui l'alimente sont au plus bas.

Sur les 11 derniers mois, il est tombé moitié moins d'eau que sur une année normale. Le bassin a connu un mois d'août le plus sec depuis 1959, ce qui n'a pas arrngé les choses.

L'Adour, la Charente, la Dordogne, le Lot et le Tarn connaissent déjà une situation de crise menaçant la vie aquatique.

Le débit de la Garonne va probablement passé en seuil d'alerte renforcé (35m3/seconde).

• Depuis le 19 juillet, comme tous les ans, l’Agence de l’eau Adour Garonne finance le SMEAG pour qu’il achète à EDF et à l’Institution du barrage de Montbel les volumes d’eau nécessaires au soutien d’étiage du fleuve.
• Ces déstockages (40 Mm3 sur les 57 disponibles pour la période de juillet à octobre) ont déjà couté, cette année, 2.6 M€ dont 75% seront payés par l’Agence et 25% par les collectivités locales.

Les nitrates sont des substances chimiques, naturellement présentes dans l'eau mais qui peuvent se révèler néfastes pour la santé lorsqu'ils sont très concentrés. Ils proviennent principalement de l'élevage et de l'agriculture.

La Commission Européenne a pris une "Directive Nitrate" en 1991. Elle oblige les états à faire des analyses régulières et a bâtir des plans d'actions pour réduire les taux de nitrates dans les eaux.

Le taux de nitrate maximal actuellement autorisé pour l'eau potable est de 50 mg/litre.

Des analyses des eaux de surface et des eaux profondes ont lieux régulièrement  (environ 20% des prélèvements sont supérieurs à 40 mg/litre d'eau).

Elles permettent de mettre à jour une carte de France des zones sensibles . 44% du territoire national est concerné, soit 74 départements, dont la Gironde.  La prochaine mise à jour aura lieu en fin d'année.

Sur la carte ci-contre, vous pouvez voir en plus foncé ces zones sensibles. 

C'est maintenant une information courante, qui ne surprend ni n'inquiète (et cela m'inquiète beaucoup) plus personne! Les préfectures prennent les unes après les autres, durant l'été et cela depuis plusieurs années, des mesures de restriction d'eau. Cela va en général crescendo au cours de l'été. Les mesures sont de plus en plus draconniennes et s'étendent progressivement à de plus en plus de départements.

Nous en sommes aujourd'hui à 39 départements touchés. Pour 19 départements, principalement dans le sud-ouest, cette interdiction est totale de prélèvements d'eau (sauf ceux classés prioritaires).

Mais réjouissons-nous, l'année dernière à la même époque, 66 départements étaient touchés!