Le Plan d'adaptation aux changements climatiques (présenté par Nathalie Kosciusko-Morizet le
20 juillet 2011) prévoit d'ici à 2050 une pénurie d'eau en France. Il manquera chaque année 2 milliards de m3 d'eau.
En 2011 déjà, certaines communes de France ont vu leurs réserves d'eau être complètement à sec. Elles ont dû être approvisionnées par camions citerne, faute de quoi, les habitants n'auraient plus
eu accès à l'eau du robinet.
En Gironde, la nappe de l'éocène, sous la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB), a vu son niveau baisser de 45 mètres en 50 ans. Nous prélevons tous les ans plus que les nappes ne
peuvent en reconstituer. Il y a des risques d'intrusions d'eaux salines liés à la surexploitation des nappes (et à la proximité de l'océan).
Par ailleurs, la baisse de quantité d'eau dans les nappes phréatiques renforce encore les effets néfastes de la pollution. En effet, plus il y a d'eau dans les réserves et plus les polluants qui
s'infiltrent sont dissouts. Moins il y a d'eau et plus les polluants sont concentrés.
Néanmoins, il faut préciser que les prélèvements en Gironde venant de nappes profondes, la qualité de l'eau est plutôt très bonne.
D'autres sources d'approvisionnement sont actuellement en cours de recherche pour pallier aux problèmes énoncés ci-dessus.
Mais la solution la plus durable est néanmoins de commencer à réduire dès aujourd'hui les consommations d'eau. D'autant plus que la population ne va cesser d'augmenter dans les années qui
viennent et donc les besoins en eau vont augmenter mécaniquement. Nous étions 1 milliard d'humains sur terre en 1800, 6 milliards en 2001 et nous seront 8 milliards en 2025.